WRITTEN EXAM FOF ANIMAL PRODUCTION

0
885
  1. The reproduction management of the flock is crucial for successful a profitable farm. Explain while referring to key steps and their importance in this management.

La gestion de la reproduction du troupeau est primordiale si on veut réussir un élevage rentable. Expliquez tout en mentionnant les étapes-clés et leur importance dans cette gestion.

La reproduction est un préalable indispensable à la plupart des productions animales, que ce soit pour

  • initier une lactation ou
  • mettre bas un jeune (ou une portée) qui sera exploité pour sa viande, sa peau, son potentiel génétique, etc.

Les résultats de la reproduction conditionnent donc très fortement la rentabilité économique de l’élevage et son amélioration fait partie des impératifs communs à pratiquement tous les types de production. Cette amélioration peut être obtenue soit par:

  • des modifications des pratiques d’élevage, comme par exemple l’amélioration des conditions alimentaires et sanitaires,
  • soit par l’utilisation de traitements physiologiques spécifiques comme les traitements hormonaux de synchronisation des chaleurs ou les traitements photopériodiques, soit par l’amélioration génétique.

La réussite de la reproduction est primordiale pour la rentabilité de l’élevage, elle constitue un préalable indispensable à toute production. L’aptitude à la reproduction d’un animal au cours d’une carrière dépend des caractères de précocité sexuelle, de fertilité et de prolificité, cette dernière pouvant être décomposée en termes de taux d’ovulation et de mortalité embryonnaire.

Bien que la plupart des caractères de reproduction soient mesurés chez les femelles (taux de fécondation, taux de non-retour, taux de mise bas, prolificité, …), ils résultent en fait de la combinaison de caractères plus élémentaires s’exprimant chez la femelle (ex : taux d’ovulation) chez le mâle (ex : fécondance du sperme) ou dans les deux sexes (ex : précocité sexuelle).




L’évolution générale des schémas de sélection, qui prennent en compte de plus en plus de caractères dits “secondaires”, permet de s’intéresser à des caractères de reproduction ne s’exprimant que chez le mâle (fécondance du sperme, effet direct du mâle sur la prolificité des conjointes…) ; toutefois les caractères s’exprimant chez la femelle restent les plus importants.

  • Précocité sexuelle

La précocité sexuelle peut être définie par l’âge minimum auquel un animal est apte à se reproduire. Cet âge présente une grande variabilité intra-race dans les espèces domestiques, car il est largement tributaire des conditions de milieu et notamment des conditions d’alimentation. Une reproduction précoce permet de réduire la période de vie improductive et de diminuer l’intervalle de génération. Une amélioration de la précocité doit donc se traduire par une plus grande proportion de femelles mises en reproduction dès leur première année. Dans la plupart des espèces domestiques, l’intérêt d’une plus grande précocité sexuelle est contrebalancé par des effets négatifs à court et moyen terme.

D’emblée, une reproduction précoce procure des résultats de production plus faibles (poids à la naissance et viabilité des produits inférieurs, production laitière plus faible). Par ailleurs, une gestation au cours de la période de croissance freine le développement de la femelle et modifie à plus long terme le déroulement et les résultats de sa carrière. Les corrélations entre l’âge à la première mise bas et la productivité cumulée sur l’ensemble de la carrière sont donc négatives, mais cet effet diminue lorsque la carrière s’allonge. Il existe donc, pour la première reproduction, un âge optimum variable selon les systèmes de production. L’âge à la puberté est un caractère qui peut être considéré comme un prédicateur indirect et précoce de l’aptitude générale pour la reproduction

  • Fertilité

La fertilité est un caractère composite difficile à mesurer et qui implique des processus physiologiques variés. Appréciée par la probabilité de réussite lors d’une mise à la reproduction ou, pour un lot homogène, par le pourcentage de femelles fécondées, la fertilité est un caractère continu. Pour les femelles, la fertilité peut être définie comme leur propre capacité à être fécondées suite à une mise à la reproduction. Pour les mâles, la fertilité directe représente leur faculté à féconder des femelles qui ne peut être mesurée qu’au travers des résultats individuels des conjointes. La fertilité des femelles adultes au cours d’une période recouvrant plusieurs  cycles est un élément clé de la rentabilité des élevages qui est de plus indispensable au bon fonctionnement d’un schéma de sélection.     L’obtention d’une bonne fertilité dépend largement de certaines conditions, comme l’alimentation et l’état physiologique de la femelle. Les conclusions issues de comparaisons entre différents régimes alimentaires sont fluctuantes, avec toutefois un accord général sur les relations positives entre la note d’état corporel et les performances de reproduction.

  • Prolificité

La prolificité figure parmi les objectifs principaux de la plupart des schémas de sélection. En effet, la taille de portée à la naissance est une composante essentielle de la productivité de l’élevage. L’amélioration génétique de la prolificité peut être obtenue par croisement entre une race locale et une race prolifique.

  1. Explain how the development of the rearing of small stock can contribute to the achievement of one of the millenium development goals (MDG).

 


Expliquer comment le développement de l’élevage du petit bétail peut contribuer à l’atteinte d’un des objectifs du millénaire (MDG).

Le développement de l’élevage du petit bétail peut contribuer à l’atteinte de l’objectif « Réduction de la pauvreté » en générant des revenus monétaires aux producteurs et à assurer la sécurité alimentaire.

Une contribution doit être apportée à la lutte contre la pauvreté en améliorant le niveau de vie des agro-éleveurs pauvres grâce au petit élevage. Il s’agit donc de mettre en place un plan de développement du petit élevage qui permette, directement et indirectement, à court, à moyen et à long terme, d’apporter à la population rurale un moyen d’améliorer son niveau de vie.

Le développement de l’élevage du petit bétail favorisera une grande partie des paysans qui n’ont que peu de terres ou n’en ont même pas; en effet, en raison de la culture rwandaise, la finalité de l’élevage est d’avoir des animaux et surtout un ou des bovins, signe de statut social et seuls ceux qui n’ont pas de terre en suffisance pour cet élevage bovin (50 ares au minimum) seront intéressés à se spécialiser dans le petit élevage.

Pour y arriver, il faut actuellement aider le monde rural à s’adapter aux nouvelles normes de conduite en proposant des techniques d’élevage appropriées permettant la conduite efficace d’un nombre suffisant d’animaux pour satisfaire les besoins nutritionnels en protéines de haute valeur biologique. Il faudra viser le repeuplement du pays en espèces à cycle court et leur élevage par un nombre croissant de paysans, notamment ceux dont la propriété terrienne est très limitée, les plus vulnérables, femmes isolées, orphelins, afin d’améliorer leur niveau de vie et d’augmenter les productions liées au petit élevage.

  1. Quels sont les facteurs qui peuvent influencer l’allongement de l’intervalle vêlage-vêlage dans un élevage bovin laitier?

What are the factors that may influence the interval calving-calving in dairy cattle rearing?

Les variations de l’IVV sont expliquées par :

–     l’intervalle vêlage – 1ère insémination qui dépend surtout de la politique de l’éleveur ;

–     le retard dû aux décalages des retours dépendant :

  • du facteur “éleveur”, pour la détection des chaleurs surtout,
  • du facteur “vache”, citons par exemple la mortalité embryonnaire ou fœtale ;

–     le critère inséminations totales sur inséminations fécondantes qui synthétise la réussite globale aux inséminations et qui peut être remplacé par 2 critères analytiques :

  • le taux de réussite en première insémination, la proportion des vaches ayant 3 inséminations ou plus
  1. Dans un élevage bovin laitier, qu’appelle-t-on l’ « anoestrus post-partum » ? Quel est son effet négatif dans un schéma de reproduction ? Quels sont les facteurs qui peuvent l’influencer ? 10pts

In the dairy cattle rearing, wh at is the “postpartum anoestrus? What is its effect in a negative pattern of reproduction? What are the factors that can influence?

Lorsqu’une vache n’est pas vue en chaleurs dans les 60 jours après le vêlage, on estime être en présence d’un anœstrus post-partum (A.P.P.), qui, en fait, s’applique à des vaches cyclées et non cyclées.

La reprise de l’activité cyclique après le vêlage est fonction de la nutrition, de l’état corporel, de l’allaitement, de la lactation, des suites d’une dystocie, de la race, de l’âge, du mois du vêlage, de la pathologie utérine et de l’existence éventuelle d’une malade débilitante.

Il a un effet négatif dans un schéma de reproduction car il allonge l’intervalle vêlage-vêlage.

END OF EXAM  !!!










 

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here